Playa de las Catedrales, la plus célèbre plage du nord de l'Espagne
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PLAYA DE LAS CATEDRALES : UN PEU D'HISTOIRE
La playa de las Catedrales est situé dans une région très particulière de la Galice, dans la municipalité de Ribadeo, dans la Marina Lucense, la côte cantabrique de la communauté galicienne. Cette partie de la côte est une zone stratégique depuis l’Antiquité en raison de sa situation et de la terre des commerçants. La Marina Lucense et sa région s’étendent sur une superficie d’environ 1660 kilomètres carrés et constituaient, entre autres, l’ancien site de l’évêché de Britonia.
C’est de cet évêché, à ce jour, il existe encore un lieu connu sous le nom de Santa Maria de Bretoña à Pastoriza, l’un des plus importants de la Galice fondée au début du Moyen Âge par des Celtes britanniques fuyant la Britannia romaine lors des invasions des Angles, des Jutes et des Saxons au cours de la phase finale de la domination de la Ville éternelle sur ces îles septentrionales, décida de se réfugier sur les côtes de la Galice septentrionale. L’un de leurs évêques les plus célèbres est Maeloc, qui apparaît en tant que représentant des Galiciens bretons dans les sources écrites de nombreux conciles tels que ceux de Lugo et de Braga. Plus tard, cet évêché disparaîtra et son territoire et son siège passeront sous la domination de l’évêché de Mondoñedo.
C’est dans cet environnement chargé d’histoire que se trouve la plage connue sous le nom de Playa de las Catedrales (plage des cathédrales).
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¿AUGAS SANTAS O PLAYA DE LAS CATEDRALES?
Mais cette célèbre plage a-t-elle toujours porté le nom qu’on lui connaît aujourd’hui ? Enfin, pas vraiment, car à l’origine, la plage était connue sous le nom de Augas Santas par les habitants de la région. Le nom, en langue galicienne, indique une partie de la tradition que ce lieu avait avant d’être connu du grand public.
Pendant des décennies, les habitants de la région de Ribadeo venaient s’y baigner. Cette coutume était très répandue dans les siècles passés.
Par exemple, au XIXe siècle, il était courant pour les personnes fortunées de se rendre sur les plages du nord de l’Espagne pour pratiquer cette coutume, à laquelle on attribuait des vertus curatives et d’amélioration de la santé.
Ce fut le cas de la playa de las Catedrales, d’où la référence à son ancien nom d’Augas Santas.
Pendant de nombreuses années, il s’agissait donc d’un lieu connu uniquement des résidents de la Marina, qui étaient les seuls à se baigner dans ses eaux curatives.
Mais tout a changé dans les années 1970. C’est au cours de cette décennie que, profitant de l’essor des visiteurs étrangers et de la consolidation du tourisme national, la plage a commencé à être connue dans toute l’Espagne et au niveau international.
C’est à ce moment-là que son nom a changé, que la toponymie traditionnelle a été abandonnée au profit du nom plus descriptif sous lequel ce lieu est connu aujourd’hui.
Le nom s’est évidemment popularisé au fil du temps et s’explique par la grande similitude de ses arcs de pierre avec l’architecture religieuse, notamment gothique. De nombreux visiteurs de la plage pensaient voir des cathédrales comme celles de León, Burgos, Barcelone ou Chartres.
Cette ressemblance est en fait due au passage du temps, qui a fait que les pierres percées par les éléments ont créé des formes d’une grande complexité esthétique.
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LA RASA CANTABRIQUE
Il faut savoir que la plage elle-même appartient à une entité géomorphologique qui porte le nom de Rasa Cantabrica et qui s’étend en fait depuis San Vicente de la Barquera dans la région de Cantabrie.
Cette grande masse qui mélange une myriade de minéraux est la base sur laquelle le vent et la pluie ont formé les célèbres arches de la plage galicienne. Il ne fait aucun doute qu’aujourd’hui, la plage de Las Catedrales est l’une des destinations les plus visitées de Galice et d’Espagne et qu’elle a mérité à juste titre le titre de l’une des plus belles plages reconnues par plusieurs médias internationaux.
Tout cela avec les beaux endroits environnants comme le village de San Pedro de Rinloo et la magnifique Isla Pancha à la frontière de la Principauté des Asturies, la région voisine.